Témoignage de dys (34 ans)
En attendant d'avoir l'autorisation d'avancer sur ce blog et un site, je vous propose le témoignage d'une jeune femme de 34 ans. Je l'ai croisé sur un forum et je crois que sa prose est très explicite.
Je sais pas si ce que je vais t'écrire va rassurer ou faire peur, mais bon. Je commence par, j'ai redoublé mon CM1. J'ai passé mon primaire a me faire humilier par les instituteurs, sauf 2, et je te dis pas les enfants dans la classe. Je suis passée chez la psy scolaire en CE1 . Je la vois encore me regarder avec des billes pas possible quand elle m'a posé cette question "Quand tu joues, quelle différence fais-tu entre être 1 er ou dernier" ma réponse "aucune, quand tu joues a la marelle, le 1er fini toujours par se retrouver dernier et le dernier 1er" pour moi c'étais logique, on tournait pour pouvoir jouer chacune notre tour. Me demande pas pourquoi ça m'a m'arqué, je m'en souvient comme si c'était hier. Je suis arrivée en 6 eme, je savais pas lire, enfin, disons que je lisais syllabe par syllabe. Les maths, n'étais qu'un enfer, je n'y comprenais rien, pour moi il fallait une logique, et dans les maths...donc j'avais mes doigts sur lequel je contais. Qui ne me servaient pas a grand chose pour la géométrie ou autre. L'orthographe une catastrophe. Conclusion, j'ai redoublé ma 6 eme. La 5eme, un cauchemar, je finissais par être malade a chaque fois que l'on prononcés le mot "interrogation". J'avais beau, lire et lire et relire les leçons, les apprendre par coeur, 1h après tu m'interrogeais dessus je savais plus rien. Conclusion, feuille blanche. J'attrapais des sueurs froide dès que j'avais un prof derrière le dos (peur de la réprimande je m'en étais tellement prises). Inutile de préciser que je n'ai pas passé ma 5eme. Direction LEP, ou tout a bien été, je pouvais prendre mon temps, ça allé moins vite. Par contre en dessin, travaux manuel, tout se qui requiers une mémoire visuelle, imbattable. Le verdict après des années de galère et d'humiliation "dyslexie". Aujourd'hui j'ai 34 ans, je dois relire une bonne dizaine de fois se que j'écris pour faire le moins de fautes possible. Je relis souvant 2 fois la page du livre que je lis pour bien en comprendre le sens. Des fois 4 cars je me suis trompée de mot et que bien sur, ça veux rien dire.. Faites des bilans, en ce qu'il me concerne, ça a été des années de souffrance, je me suis pas levé un matin sans la boule au ventre pour aller a l'école. Alors que si on avait bien voulu m'apprendre a corriger ce problème, cela aurait été bien mieux pour moi a l'école. Encore aujourd'hui, j'entends des gens dire des enfants dyslexique que ce sont des faignants. Non, c'est un vrai problème, qui donne des migraines a force de se concentrer, et j'en passe. Aujourd'hui, je reste pas sans "séquelles" de tout ça. La peur de l'échec, je me braque dès que mon mari essaye de m'expliquer quelque chose qui pour lui est simple (peur de l'humiliation). J'apprends a vivre avec tout ça. Je regrette juste que l'on ne m'ait pas donner ma chance. Et j'ai toujours mes doigts pour compter.
Je sais pas si ce que je vais t'écrire va rassurer ou faire peur, mais bon. Je commence par, j'ai redoublé mon CM1. J'ai passé mon primaire a me faire humilier par les instituteurs, sauf 2, et je te dis pas les enfants dans la classe. Je suis passée chez la psy scolaire en CE1 . Je la vois encore me regarder avec des billes pas possible quand elle m'a posé cette question "Quand tu joues, quelle différence fais-tu entre être 1 er ou dernier" ma réponse "aucune, quand tu joues a la marelle, le 1er fini toujours par se retrouver dernier et le dernier 1er" pour moi c'étais logique, on tournait pour pouvoir jouer chacune notre tour. Me demande pas pourquoi ça m'a m'arqué, je m'en souvient comme si c'était hier. Je suis arrivée en 6 eme, je savais pas lire, enfin, disons que je lisais syllabe par syllabe. Les maths, n'étais qu'un enfer, je n'y comprenais rien, pour moi il fallait une logique, et dans les maths...donc j'avais mes doigts sur lequel je contais. Qui ne me servaient pas a grand chose pour la géométrie ou autre. L'orthographe une catastrophe. Conclusion, j'ai redoublé ma 6 eme. La 5eme, un cauchemar, je finissais par être malade a chaque fois que l'on prononcés le mot "interrogation". J'avais beau, lire et lire et relire les leçons, les apprendre par coeur, 1h après tu m'interrogeais dessus je savais plus rien. Conclusion, feuille blanche. J'attrapais des sueurs froide dès que j'avais un prof derrière le dos (peur de la réprimande je m'en étais tellement prises). Inutile de préciser que je n'ai pas passé ma 5eme. Direction LEP, ou tout a bien été, je pouvais prendre mon temps, ça allé moins vite. Par contre en dessin, travaux manuel, tout se qui requiers une mémoire visuelle, imbattable. Le verdict après des années de galère et d'humiliation "dyslexie". Aujourd'hui j'ai 34 ans, je dois relire une bonne dizaine de fois se que j'écris pour faire le moins de fautes possible. Je relis souvant 2 fois la page du livre que je lis pour bien en comprendre le sens. Des fois 4 cars je me suis trompée de mot et que bien sur, ça veux rien dire.. Faites des bilans, en ce qu'il me concerne, ça a été des années de souffrance, je me suis pas levé un matin sans la boule au ventre pour aller a l'école. Alors que si on avait bien voulu m'apprendre a corriger ce problème, cela aurait été bien mieux pour moi a l'école. Encore aujourd'hui, j'entends des gens dire des enfants dyslexique que ce sont des faignants. Non, c'est un vrai problème, qui donne des migraines a force de se concentrer, et j'en passe. Aujourd'hui, je reste pas sans "séquelles" de tout ça. La peur de l'échec, je me braque dès que mon mari essaye de m'expliquer quelque chose qui pour lui est simple (peur de l'humiliation). J'apprends a vivre avec tout ça. Je regrette juste que l'on ne m'ait pas donner ma chance. Et j'ai toujours mes doigts pour compter.